Gérald SAUVAGEOT
Six ans. Cela fait déjà six ans que j'ai commencé le piano mais en vérité, seules les deux dernières années ont eu un intérêt.
En effet, six années de piano dont quatre envolées.
A mes débuts, les cours consistaient simplement à jouer les notes (et encore) qui se trouvaient sur la partition.
Comme on ne demande pas à élève de comprendre pourquoi Pythagore pensait que AB²+BC²=AC², on ne me demandait pas de comprendre MOZART et sa musique.
Alors que la clef est là.
Je me situais entre l'apprentissage et la transmission, entre la démagogie et la pédagogie mais malheureusement pas du bon côté.
Je m'en rends compte aujourd'hui seulement, car à l'époque, de la même façon que chaque homme se pense intelligent de par le simple fait qu'il ne dispose que de sa propre intelligence comme moyen de jugement, il me semblait que ces professeurs étaient à la hauteur.
C'est alors que mon chemin croisa celui de qui je suis élève depuis.
Du professeur, je passais au maître, du démagogue au psychologue.
Alors, petit à petit, c'est l'ouverture à un autre monde où il n'y a pas de parasites ; un monde où il suffit de mettre au dessus ce qui se trouve en dessous, un monde où tout s'exprime, un monde sans limites, si ce n'est celles que l'on veut se fixer, c'est le monde des sons.
Cependant, l'accesion à ce monde n'est pas évidente : les passages du pouce, les gammes, les arpèges, le métronome, le rythme, les doigtés etc..., tout cela fait "souffrir" mais ce qui frappe c'est l'apparition progressive de sensations, d'émotions, de ressentis à l'exécution d'oeuvres musicales ne pouvant prendre forme que dans ce monde.
Par ailleurs, l'école de Monsieur Alain BUSSCHAERT dépasse le cadre de la musique, elle devient un style de vie, presque une ascèce.
Son enseignement est une transmission de l'art, de la réflexion qu'il induit et l'émotion qu'il fait naître.
Alain BUSSCHAERT et Ingrid LECOINTE
Ingrid face à son public, des applaudissements !
la récompense et la satisfaction du devoir accompli par une élève au talent exceptionnel ! Une interprète innée...
concert au temple de Sancerre
Le Maitre Alfred Cortot disait : "Il n'y a pas de mauvais pianos, il n'y a que des mauvais pianistes"
Cependant, selon Alain Busschaert, sur un piano "moyen" le faire "sonner" de façon convenable nécessite d'être un bon pianiste... Petit clin d'oeil à ceux qui pensent que la qualité du piano détermine la qualité du pianiste...
Ingrid Lecointe en concert interprète Chopin
Noémie Pinel et Alain Busschaert, travail de technique pure sur les octaves.
Noémie Pinel et Alain Busschaert, travail de détails et d'interprétation, première ballade de Chopin.